Niuean born John Puhiatau Pule is an artist, novelist and poet. He is arguably one of the Pacific’s most celebrated artists and has been at the forefront of New Zealand contemporary art since he began practicing in the early 1990s.
Born in Liku, Niue, Pule immigrated to Auckland, New Zealand with his family in 1964, at the age of two. Since returning to his birthplace for the first time in 1991, and frequent visits thereafter, his personal experiences and the collective experiences of the Niuean people have become an outstanding theme throughout his career. Pule draws on the pre and post-colonial histories in the Pacific, largely focusing on the intricacies and impact of cultural imperialism and colonisation on the Niuean people. He explores the interactions between traditional Niuean mythology and Biblical stories exemplifying the obvious disconnect between the two as well as the disruption of Pacific culture due to colonisation.
Since 1991 Pule has exhibited extensively throughout New Zealand, Australia, the Pacific and Asia. Pule has held residencies at the Cultural Museum in Rarotonga in 2003, and at Galerie Römerapotheke in Zurich in 2005. Pule’s work has been represented in two Asia-Pacific Triennials at the Queensland Art Gallery, and in 2004 he exhibited as part Paradise Now! at the Asia Society in New York - the largest exhibition of New Zealand art held since Te Maori in 1984. A published author, Pule has completed the three novels, including The Shark That Ate the Sun (1992) and Burn My Head in Heaven (1998), as well as being a published poet. In 2000, Pule was the University of Auckland Literary Fellow and in 2002 took up a distinguished-visiting writer residence in the department of English at the University of Hawaii. In 2004, he was honoured with the prestigious Laureate Award from the Arts Foundation of New Zealand and in 2012 he was awarded an ONZM (Officer of the New Zealand Order of Merit) for services as an author, poet and painter in the Queen's Birthday Honours. In 2010, City Gallery Wellington hosted Hauaga, a travelling survey exhibition of his career to date, which came to the Auckland Art Gallery in 2011/2012. In 2018, Pule’s five panel painting Kehe tau hauaga foou (To all new arrivals) was included as a feature work in London’s Royal Academy exhibition Oceania.
John Pule's painting has returned, time and again, to Niue, and especially to Liku on the island's east coast, the place of his birth and his family's ancestral lands. His earlier paintings mapped localities through a visual idiom inspired by the grids, plant motifs and written names of hiapo, the nineteenth century Niuean painted barkcloths distinctive less for structured design than quirky freehand illustration. More recent works evoke an island environment that is lush and extraordinary. His gigantic plants are fleshy, overripe, on the point of exploding into a shower of seeds. Yet this paradise is Fonuagalo, an island scarred by conflict, that two young gods must leave: they swim through the ocean and eventually settle Niue. This origin-myth of forced migration prefigures the pain and loss experienced by twentieth century Islanders, who left home for work in nations such as New Zealand.
John Pule has works held in major national and international collections including the Auckland Art Gallery, Te Papa Tongarewa, The National Gallery of Victoria and Queensland Art Gallery and inclusion in exhibitions at Museo de Arte Contemporáneo, Santiago, Chile (2012), Queensland Art Gallery, Brisbane (2011) and the Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (2007).
John Puhiatau Pule est un artiste, romancier et poète né à Niue. Comptant parmi les plus célèbres artistes du Pacifique, il occupe l’avant-garde de l’art contemporain de Nouvelle-Zélande depuis le début des années 1990.
Né à Liku, à Niue, John Pule avait deux ans quand sa famille a émigré à Auckland en Nouvelle-Zélande. Depuis la redécouverte de son lieu de naissance en 1991 et les fréquents séjours qu’il y a effectués, ses expériences personnelles et les expériences collectives du peuple niuéen constituent l’un des thèmes les plus importants de son œuvre. Inspiré par les histoires pré- et postcoloniales du Pacifique, il se concentre essentiellement sur les complexités et l’impact de l’impérialisme culturel et de la colonisation du peuple niuéen. Il explore les interactions entre la mythologie niuéenne traditionnelle et les récits de la Bible pour illustrer leur décalage évident et la dislocation de la culture du Pacifique due à la colonisation.
Depuis 1991, John Puhiatau Pule expose ses œuvres à travers toute la Nouvelle-Zélande, en Australie, dans la région Pacifique et en Asie. Il a été résident au Cultural Museum de l’île de Rarotonga en 2003 et à la Galerie Römerapotheke de Zurich en 2005. Ses œuvres ont été exposées lors de deux Triennales Asie-Pacifique à la Queensland Art Gallery, et dans le cadre de Paradise Now! à l’Asia Society de New York en 2004, la plus grande exposition d’art néo-zélandais organisée depuis Te Maori en 1984. En tant qu’auteur, John Pule a publié des poèmes et trois romans, dont The Shark That Ate the Sun (1992) et Burn My Head in Heaven (1998). Il a obtenu la bourse littéraire de l’université d’Auckland en 2000 et effectué une résidence en tant qu’auteur invité du département d’anglais de l’université d’Hawaï en 2002. En 2004, il a reçu un prestigieux Laureate Award de l’Arts Foundation of New Zealand. En 2012, il a été fait Officier de l’Ordre du Mérite de Nouvelle-Zélande pour ses contributions en tant qu’auteur, poète et peintre dans le cadre des Queen's Birthday Honours. En 2010, City Gallery Wellington a organisé Hauaga, une rétrospective itinérante revenant sur sa carrière qui a été présentée à l’Auckland Art Gallery en 2011-2012. En 2018, son tableau en cinq panneaux Kehe tau hauaga foou (To all new arrivals) a été inclus parmi les grands points forts d’Oceania, exposition organisée par la Royal Academy de Londres.
La peinture de John Pule revient encore et toujours à Niue, et plus particulièrement à Liku sur la côte Est de l’île, lieu de naissance de l’artiste et terres ancestrales de sa famille. Ses premiers tableaux cartographiaient des localités à travers un idiome visuel inspiré des grilles, motifs de végétaux et noms inscrits sur les hiapo, tissus d’écorce peints à Niue au XIXe siècle, remarquables moins pour leur structure que pour leurs étranges illustrations dessinées à main levée. Ses œuvres plus récentes évoquent un environnement insulaire luxuriant et extraordinaire, avec des plantes gigantesques charnues, trop mûres, sur le point d’exploser dans une pluie de graines, mais le paradis qu’il dépeint est en fait la mythique Fonuagalo, une île déchirée par les conflits que deux jeunes dieux doivent quitter : ils nagent à travers l’océan et finissent par s’établir à Niue. Ce mythe originel de migration forcée préfigure les souffrances et les pertes endurées par les insulaires du XXe siècle qui sont partis travailler dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande.
Les œuvres de John Pule sont exposées dans de grandes collections nationales et internationales, notamment à l’Auckland Art Gallery, au musée Te Papa Tongarewa, à la National Gallery of Victoria et à la Queensland Art Gallery. Elles ont également été présentées dans le cadre d’expositions au Museo de Arte Contemporáneo à Santiago au Chili (2012), à la Queensland Art Gallery à Brisbane (2011) et à la Neuer Berliner Kunstverein à Berlin (2007).