De forme ovale, le couvercle et le fond centrés respectivement d'un trophée de musique et d'un trophée militaire ciselés dans des médaillons bordés de guirlandes de laurier sur fond d'écueils, le bord extérieur ciselé de festons de laurier, les côtés ciselés de trophées de musiques et chutes de guirlandes, gravée sur la gorge 'Formey A Paris', poinçons dans le couvercle, sur le fond et sur le côté: charge, lettre-date (e) et maître-orfèvre; sur la gorge: décharge et poinçon de contrôle hollandais en usage de 1906 à 1953
L.: 8,9 cm. (3¹⁄₂ in.)
155 gr. (4 oz. 9 dwt.)

Property from Dr. and Mrs. Charles and Marguerite Stolz; Christie's, New York, 20 avril 2001, lot 157.

A LOUIS XV VARI-COLOUR GOLD SNUFF-BOX
BY JEAN FORMEY, PARIS, 1768
Oval, the cover, base and sides with panels of musical trophies on scalework ground and within bellflower garlands or laurel leaf borders, marked inside base, side and cover; charge, date-letter (e) and maker's marks; on flange: decharge and later Dutch control mark in use between 1906 and 1953

JEAN FORMEY: SPECIALIST OF GOLD BOXES
Jean Formey worked as compagnon at the Gobelins between 1741 and 1754 after completing his apprenticeship which spared him to have to present a masterpiece and registered his mark in July 1754, sponsored by Antoine Clerin. He worked on the Pont au Change for thirty years before retiring in Fontainebleau from 1785 to 1791 where he presumably died although there is no record of his death.
Henri Nocq (Le poinçon de Paris, 1926-31, vol. II, p. 183) indicates that Formey worked almost exclusively in gold, regularly presenting important quantities of gold for hallmarking and produced a large array of gold objects as confirmed by his trade card which advertised that: 'Formey Md Orfévre Joyallier Bijoutier, Fabrique, Vend, Achete, & Troque toutes sortes de Joyalleries Bijouteries'.

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Lot Essay

JEAN FORMEY : SPÉCIALISTE DES TABATIÈRES EN OR
Jean Formey a d’abord travaillé comme compagnon aux Gobelins entre 1741 et 1754 après avoir terminé son apprentissage, ce qui lui permet de déposer en juillet 1754 sa marque sans devoir faire son chef d’œuvre, parrainé par Antoine Clérin. Installé sur le Pont au Change, il travaille pendant trente ans avant de se retirer à Fontainebleau de 1785 à 1791, oú il décède sans doute bien qu’il n’y ait aucune trace de son décès.
Henri Nocq (Le poinçon de Paris, 1926-31, vol. II, p. 183) indique que Formey travaillait presque exclusivement l'or, présentant régulièrement d'importantes quantités d'or au poinçonnage; sa carte de visite confirme d’ailleurs qu’il fabriquait une grande diversité d’objets en or puisqu’elle annonce que : « Formey Md Orfévre Joyallier Bijoutier, Fabrique, Vend, Achete, & Troque toutes sortes de Joyalleries Bijouteries ».