詳情
En écaille blonde, le couvercle orné d’une demi-sphère au centre ; porte l’étiquette en papier des collections Murat et le numéro « 182 » en maroquin rouge des collections
D. 6,5 cm. (212 in.)
27,4 g.
Nous remercions Arnaud de Gouvion Saint-Cyr pour son aide précieuse pour l’expertise et la rédaction de cette notice.
來源
L’Empereur des Français Napoléon Ier (1769-1821), référencée dans l’inventaire de sa garde-robe de 1811 ;
transmis à sa mort (1821) par testament dans la troisième boîte du legs destiné à son fils le Roi de Rome :
« 6. Une bonbonnière en écaille » ; le legs au Roi de Rome n’ayant pu être exécuté, les objets de ce lot sont conservés par le mère de l’Empereur, Madame Mère, jusqu’à sa mort (1836) ; transmis par le duc de Padoue, chargé d’exécuter les volontés de Madame Mère, dans le lot n°2 des souvenirs personnels de l’Empereur Napoléon Ier et donnés à Caroline Murat (1782-1839) (dernier lot de la liste du duc de Padoue : « Une bonbonnière en écaille ») ; transmis à la mort de Caroline (1839) à son fils, le Prince Lucien Murat (1803-1878) ; puis par descendance, jusqu’à nos jours et référencé sous le n°6 de l’inventaire des collections : « Bonbonnière en écaille blonde dont Napoléon se servait toujours pour mettre des pastilles dans la poche de son gilet. Acquise par testament de la Reine Caroline ».
出版
Archives nationales, Archives Murat 31 AP 78.
Bibliothèque Thiers, Fonds Masson 59.
J.Tulard (dir.), La berline de Napoléon, Le mystère du Butin de Waterloo, Paris, 2012.
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A BLOND TORTOISESHELL LICORICE CANDY BOX DELIVERED FOR NAPOLÉON I, AND PASSED ON TO HIS SISTER CAROLINE MURAT, EARLY 19TH
榮譽呈獻

拍品專文

Ces rares bonbonnières à réglisse étaient portées en permanence par l’Empereur sur lui. Elles contenaient de la réglisse anisée, hachée finement pour ne pas noircir la salive. Il en possédait trois lors de l’inventaire de 1811 sous le lot n°5 des boîtes et tabatières : « Trois bonbonnières en écaille unie ». D’après Frédéric Masson, ces bonbonnières coutaient de 22 à 42 francs chez Biennais. Elles n’apparaissent plus sur l’inventaire de 1821 à Sainte Hélène mais réapparaissent sur le testament de l’Empereur Napoléon Ier la même année. On sait qu’une boîte, au modèle exact de la nôtre, a été prise lors de la bataille de Waterloo dans la berline de l’Empereur par l’officier d’état-major prussien Otto Rühle von Lilienstern, aujourd’hui en collection particulière (J.Tulard (dir.), La berline de Napoléon, Le mystère du Butin de Waterloo, Paris, 2012, pp. 50-51).
Pour la nôtre, son destin est celui de l’Empereur jusqu’à sa mort à Sainte Hélène. Par la suite, notre bonbonnière suit le parcours du legs destiné au Roi de Rome, qui ne pourra jamais lui être remis et qui finira partagé entre les frères et sœurs de l’Empereur encore survivants à la mort de leur mère, Letizia Bonaparte (1836).

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