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ÉCOLE ITALIENNE VERS 1800
Portrait présumé de Marie-Thérèse-Louise de Savoie (1749-1792), princesse de Savoie et princesse de Lamballe, âgée de 19 ans, en buste, portant une miniature représentant un cardinal
inscrit 'Tradotto testualmente dalla Vecchia tela, / Maria Therese Louise de Savoie Carignan, en [sic] après / princesse de Penthievre [sic] et de Lamballe ; agée [sic] de 19 ans / Nacque del 1749 / questo quadro fui comprato da me Giuseppe Rospigliozi l'anno 1897 / presso il sigr. Francesco Ciccolini (no50. Via Gregoriana) / Proveniente del Palazzo Piombino in Via Veneto in Roma.' (au revers de la toile)
huile sur toile
64,5 x 50 cm. (2513 x 1923 in.)
Provenance
Palais Piombino [actuel palais Marguerite], Via Veneto, Rome (selon une inscription au revers de la toile).
Francesco Ciccolini (1848-1909), antiquaire, Via Gregoriana ; acquis auprès de celui-ci par Giuseppe Rospigliozi, en 1897 (selon une inscription au revers de la toile).
Collection Victor-Emmanuel, prince de Naples et duc de Savoie.
FURTHER DETAILS
ITALIAN SCHOOL CIRCA 1800, PORTRAIT OF A WOMAN TRADITIONALLY IDENTIFIED AS MARIE THÉRÈSE LOUISE OF SAVOY, PRINCESS OF SAVOY AND PRINCESS OF LAMBALLE, BUST-LENGTH, AGED 19, HOLDING THE PORTRAIT MINIATURE OF A CARDINAL, INSCRIBED, OIL ON CANVAS
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Lot Essay

Selon l’inscription visible au revers du tableau, le modèle de ce portrait serait la jeune Marie-Thérèse-Louise de Savoie à l’âge de 19 ans. Elle est déjà 'Madame de Lamballe', nom sous lequel elle passera à la postérité suite à sa fin dramatique lors des massacres de la Révolution française.

Princesse de la maison de Savoie, elle avait épousé en 1767 Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768), prince de Lamballe. Un an plus tard, âgée de 18 ans, elle se retrouve veuve et se rapproche de la cour où elle se lie d’amitié avec la future reine de France, Marie-Antoinette (1755-1793), qui la nommera surintendante de la Maison de la Reine en 1775. En octobre 1789, dans un contexte politique trouble, Madame de Lamballe suit la famille royale au palais des Tuileries, affirmant son soutien à la reine. Incarcérée au Temple en août 1792, elle fut emmenée peu après à la prison de la Force où elle fut jugée avant d’être mise à mort par la foule.

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