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En placage de bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre campan, la façade galbée ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs munis de poignées tombantes et d'entrées de serrure ornées de sphinges adossées, la partie basse à pont soulignée de feuilles d'acanthe, les montants ornés de masques de satyre prolongés par des sabots en enroulements feuillagés, signature incisée sur le champs d'un tiroir J.COURTOIS
H.: 83 cm. (3234in.) ; L.: 114 cm. (4434in.) ; P.: 64 cm. (25in.)
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Architecturale et élégante, richement rehaussée de bronzes dorés, cette commode s’inscrit dans le corpus d’œuvres d’Etienne Doirat, l’un des plus talentueux ébénistes sous l’époque Régence.
Etienne Doirat (vers 1670 – 1732) était destiné à embrasser une carrière d’artisan en raison de ses origines familiales dont les plus anciens membres se sont installés à la fin du XVIe siècle faubourg Saint-Antoine. On ignore la date précise à laquelle il est reçu maître mais son contrat de mariage établi en 1704 le définit en tant que « menuisier en ébène ». Etienne Doirat ne déroge pas à la tradition familiale puisqu’il restera toujours au faubourg mais changera à plusieurs reprises d’adresse : en 1704 il est installé Grande-Rue-du-Faubourg, en 1711 il est rue Sainte Marguerite, en 1720 il revient Grande-Rue-du-Faubourg mais à La Croix Rouge », en 1726 il semble avoir trouvé sa résidence définitive Cour-de-la-Contrescarpe-des-Fossés-de-la-Bastille.  Doirat est connu pour être l'un des rares ébénistes de la période Régence à avoir ponctuellement estampillé ses pièces, étant donné que l'estampille n'a été rendue obligatoire par la guilde parisienne des menuisiers-ébénistes qu'en 1751 (J.-D. Augarde, Etienne Doirat, Menuisier en ébène, J. Paul Getty Museum Journal, Vol. XIII, 1985, pp. 33-52). L'inventaire dressé après sa mort en 1732 et publié par J.-D. Augarde en 1985 révèle en effet que Doirat gardait le contrôle exclusif de ses montures en bronze doré, conservant non seulement les chefs-modèles mais aussi les exemplaires inutilisés et finis. Il est donc possible d'attribuer certaines pièces sur la base des seules montures (op. cit.). Citons une commode à pont par Etienne Doirat (vente Christie’s, Londres, 4 juillet 2017, lot 61)

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