En bronze ciselé et doré, à huit bras de lumière, à décor d'arcs et carquois surmontés de termes de Bacchus et masques féminins, le plus grand signé Lacarrière Frères & Delatour / Paris / 1888, montés pour l'électricité ; légères différences de modèle
H.: 84 cm. (33 in.) ; D.: 84 cm. (33 in.)
H.: 88 cm. (34¹⁄₂ in.) ; D.: 88 cm. (34¹⁄₂ in.)

Bibliographie comparative:
H. Ottomeyer, P. Pröschel et al, Vergoldete Bronzen, vol. I, Munich, 1986, pp. 52, figs. 1.6.5.
J.N. Ronfort, André Charles Boulle, 1642-1732, Un nouveau style pour l'Europe, Paris, 2009, pp. 264-265.

A MATCHED PAIR OF LOUIS XIV STYLE ORMOLU EIGHT-BRANCH CHANDELIERS, ONE SIGNED BY LACARRIERE FRERES & DELATOUR, PARIS, 1888, THE OTHER OF A LATER DATE, AFTER A MODEL BY ANDRE-CHARLES BOULLE

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Ce modèle de lustre est à rapprocher d'un lustre créé vers 1710-1720 et conservé dans la chambre de parade du palais royal de Stockholm (inv. HGk 146) et d'un lustre conservé au Musée du Louvre (inv. OA 5101).

La fonderie parisienne Lacarrière a été créée en 1825 au 3 bis, rue Ste-Elisabeth. Spécialisée dans les appareils d'éclairage au gaz, l'entreprise reçoit plusieurs mentions honorifiques et médailles aux Expositions des Produits de l'Industrie Française de 1834, 1839 et 1844 et est représentée plus de douze fois aux expositions universelles. En 1860, l'entreprise prend le nom de Lacarrière, Ernest Fils, puis en 1862 celui de Lacarrière (A.) Père, Fils et Cie. En 1875, l'entreprise se transforme en Lacarrière Delatour et Cie, nom sous laquelle elle coule et cisèle un lustre conçu par Corboz pour le l'Opéra Garnier. En 1900, l'entreprise appelée simplement Lacarrière et Cie fournit les mythiques torchères du Pont Alexandre III.