Ces objets, au corpus restreint, sont connus sous le nom de « Mandoline de Genève ». Ils sont attribués à la manufacture genevoise des Frères Raffard. Les mouvements de ces horloges portent généralement des signatures viennoises.
Objet de luxe, ils présentent tous les mêmes caractéristiques : travail émaillé généralement rouge sur la face frontale et bleu sur l’arrière, agrémenté de bordures de perles et une partition de musique au dos. Pourtant l’élément intéressant ici que l’on ne trouve pas sur les autres répertoriées, est que l’air de musique est ici indiqué sur la partition soit ‘AIR DE LA SOIREE ORAGEUSE’. Cet opéra-comique écrite par M. Radet sur une musique de M. d'Alayrac raconte une intrigue espagnole mettant en scène un tuteur voulant épouser sa pupille placée au couvent, et qui complote pour éviter qu’elle épouse son amant, ce qu’elle finit par faire. La pièce qui eut beaucoup de succès fut représentée pour la première fois, par les comédiens italiens ordinaires du Roi, le samedi 29 mai 1790 et fit plus de 120 représentations au seul Théâtre Italien.