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En marqueterie Boulle de partie et contre-partie d'écaille de tortue, d'étain et de laiton gravé, placage d'ébène et ornementation de bronze ciselé et doré, à décor de treillis de fleurs et rinceaux, la façade ouvrant par trois tiroirs munis de poignées et centrés d'un masque, les montants arrières munis de cannelures, le tablier centré d'un zephyr, sur des pieds arrières en toupis et avant en volutes feuillagées
H.: 82 cm. (3214 in.) ; L.: 135 cm. (5314 in.) ; P.: 65 cm.(2512 in.)
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A PAIR OF LOUIS XIV STYLE ORMOLU-MOUNTED EBONY, PEWTER, BRASS AND TORTOISESHELL BOULLE MARQUETRY COMMODES, SECOND HALF 19TH CENTURY
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Elisa OberHead of Sale, Associate Specialist
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Lot Essay

Les armoiries figurant sur le dessus de cette commode sont celles du Dauphin, fils du roi de France. Il s'agit très probablement de celles du fils aîné de Charles X, Louis-Antoine d'Artois (1775-1844), duc d'Angoulême, qui fut Dauphin de 1824 à 1830.
Avec son armorial triomphant célébrant la restauration de la monarchie des Bourbons, cette paire de commodes reflète le goût des collectionneurs du XIXe siècle pour les meubles « Boulle ». En effet, la plupart des bronzes sont inspirés des modèles employés par Noel Gérard. La dynastie des Levasseur a joué un rôle fondamental dans la diffusion de ce goût. Alors qu'Etienne Levasseur père ne semble pas avoir continué à travailler après la Révolution et qu'il est décédé rue du Faubourg-Saint-Antoine le 8 décembre 1798, son fils et son petit-fils ont suivi ses traces, se spécialisant dans les meubles en marqueterie Boulle jusque dans les années 1820.
L'article de F.J.B. Watson intitulé " The Great Duke's Taste For French Furniture " in Apollo, vol. CII, juillet 1975, p. 47 (fig. 8), a également révélé que le marchand-mercier peu connu Le Chevalier Fériol de Bonnemaison était un important fournisseur de meubles Boulle notamment pour les collections anglaises.
Le prestige des collections dans lesquelles figure ce type de meubles conforte encore l’idée de rareté à juste titre associée à ce décor. Citons à titre d’exemple deux exemplaires de commodes tout à fait comparables. L’une, vendue il y a tout juste cent ans, comptait parmi les œuvres de Lord Foley à Ruxley Lodge (sa vente, Castiglione & Scott, 14 octobre 1919, lot 897) ; l’autre fut proposée lors de la dispersion de la collection Wildenstein beaucoup plus récemment (Christie’s, Londres, 14-15 décembre 2005, lot 110). Pour finir citons enfin celle des collections Henley, vente Sotheby’s Londres, 3 décembre 1997, lot 103.


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The Collector: Paris
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