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En acajou, placage d’acajou, loupe d’if et ébène, ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre blanc veiné gris associé, ouvrant à cinq tiroirs, la frise à décor d’entrelacs et de rosaces, la partie centrale à ressaut, les montants à pans coupés et cannelés, sur des pieds fuselés à décor de feuilles d’acanthe
H. 85 cm. (3312 in.) ; L. 125 cm. (4912 in.) ; P. 60 cm. (2634 in.)
Philippe Pasquier, reçu maître en 1760.
来源
Vente Christie’s, New York, 21 octobre 1997, lot 237 ;
Vente Christie’s, Londres, 10 décembre 2009, lot 798.
出版
Bibliographie comparative :
C. Packer, Paris Furniture, Newport, 1956, fig. 138
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A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY, YEW TREE COMMODE ATTRIBUTED TO PHILIPPE PASQUIER, LAST QUARTER 18TH CENTURY
荣誉呈献
Hippolyte de la FéronnièreHead of European Furniture Department
佳士得专家或会联络阁下,以商讨此拍品,又或于拍品状况于拍卖前有所改变时知会阁下。

拍品专文

La marqueterie d’if caractéristique de cette commode est un intéressant témoignage du travail de l’ébéniste Philippe Pasquier, reçu Maître en 1760 et mort en 1783. Il a travaillé principalement pour le Prince de Condé mais son œuvre reste peu connue.
Afin de reproduire le plus fidèlement possible les veinures du marbre, l’ébéniste a dû réaliser un assemblage très habile de morceaux de placage d’if, découpés irrégulièrement, mais devant s’emboiter parfaitement les uns dans les autres.
Le rendu original de ce placage permet de le rapprocher d’un corpus réduit de meubles. Tout d’abord, mentionnons un secrétaire à abattant estampillé de Philippe Pasquier, conservé au Metropolitan Museum de New York (inv 58.75.120), dont les tiroirs intérieurs sont ornés de gouache et les vantaux de la même marqueterie d’if. Ce secrétaire a été commandé pour Madame du Barry et a fait partie des collection du Duc d’Hamilton à Hamilton Palace. (Parker, Decorative Arts from the S.H. Kress Collection, 1964, n°16). Un autre secrétaire enrichi de plaques de porcelaine qui est conservé au château de Windsor, et dont la structure, les pieds et la frise de bronze dorés à entrelacs sont très proches de notre commode. (Roberts, For the Kings Pleasure, 2001, p. 217, fig. 257) Ce dernier fut acquis par le roi George IV en 1805 et figura dans sa résidence de Carlton house.
On connait également une commode reposant sur des pieds toupies mais avec des colonnes cannelée. Ce meuble figurait dans la chambre de parade de Charles de Beistegui au Palais Labia à Venise. (Connaissance des Arts, janvier 1964, p. 39 et janvier 1988, n°431 pp. 60-61).
Par ailleurs, d’autres meubles avec des marqueteries comparables sont connus avec des estampilles de Richard Forster ou Charles Krier. La préciosité du matériau et l’influence de l’anglomanie permet de rapprocher cette production du goût d’un marchand mercier. Sans doute peut-on songer à Dominique Daguerre avec le goût des loupes et des ronces, cela pourrait également expliquer l’absence d’estampille. Après le décès de Philippe Pasquier, sa veuve poursuivra son activité rue des Fossoyeurs-Saint-Sulpice.

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