Details
En acajou, placage d'acajou, loupe d'amboine et ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau circulaire, dont l'un ceint d'une galerie ajourée, les pieds en balustre cannelés et réunis par une entretoise centrée d'un pot à feu, l'une estampillée 'G. DURAND' ; accidents et restaurations
H. 77 cm. (3014 in.) ; D. 96.5 cm. (38 in.)
H. 69 cm. (27 in.) ; D. 86 cm. (34 in.)
Literature
Bibliographie comparative :
M. Segoura, P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 43 et P. 94
P. Arizzoli-Clémentel, Le Mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe, Vol II, Dijon, 2002, p. 127.
A. Stella, Demeures Historiques, Résidences d'Ambassadeurs à Paris, Paris, 2010, pp. 116-117.
FURTHER DETAILS
TWO LOUIS XVI STYLE ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY AND AMBOYNA TABLES DE MILIEU, STAMPED BY GERVAIS DURAND, LATE 19TH CENTURY
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Lot Essay

L’une de ces deux tables est estampillée ‘G. Durand’, signature de Gervais-Maximilien-Eugène Durand (né en 1839), ébéniste parisien spécialisé dans l’imitation du style du XVIIIe siècle. Lui-même héritier d’une des plus grandes dynasties d’ébénistes du XIXe siècle, son fils rejoint son atelier, renommé Durand et fils. A la fois dessinateur et exécutant de ses oeuvres, il “marche sur la voie toute tracée par les maîtres tels que Beurdeley et Dasson” ( d’après le rapport d’A. Picard, D. Ledoux-Lebard, Les ébénistes du XIXe siècle, Paris, 1965, p.182). Il reçoit notamment la médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889.

Ces deux tables, en particulier celle de Gervais-Maximilien-Eugène Durand, ont été élaborées d’après un modèle Adam Weisweiler, dont deux comparables sont illustrés dans l’ouvrage de Maurice Segoura et Patricia Lemonnier sur l’ébéniste (M. Segoura, P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 43 et P. 94) et dans l’ouvrage de Pierre Arizzoli-Clémentel sur le mobilier de Versailles (P. Arizzoli-Clémentel, Le mobilier de Versailles, Tome 2, Dijon, 2002, p. 127) . Deux modèles similaires attribués à Adam Weisweiler ont d’ailleurs été vendus chez Christie’s ; l’un à New York le 7 juin 2011 (lot 404), et l’autre à Londres le 7 juillet 2005 (lot 385)

Cette table de milieu, ou table à thé, illustre le goût anglais en vogue à Paris dans les années 1780, notamment diffusé par les marchands-merciers d’influence comme Dominique Daguerre, mais aussi par le frère de Mme Pompadour, le marquis de Marigny, qui admirait les formes pures du mobilier anglais. Ce modèle dérive ainsi des tables à thé George III des années 1760 et 1770, et l’entretoise ajourée des “breakfast tables” de l’ébéniste anglais Thomas Chippendale. Mais cette entretoise est surtout devenue caractéristique de Weisweiler, qui compensait la rigidité des lignes du piètement par un élément de contraste fondé sur une figure géométrique : le cercle.
Une table du même modèle que la première a été vendue chez Christie’s à Londres le 1er novembre 2001, lot 229.
Une table à thé comparable a été vendue chez Christie’s à New York, le 27 septembre 2007 (lot 325).
Deux guéridons similaires à notre seconde table ont été vendus chez Christie’s à Paris le 24 juin 2009 (lot 365) et le 17 octobre 2007 (lot 605).

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