Surmontées d’un panache, comme sur ce modèle, ou encore d‘un hibou, attribut de la déesse Athéna, ces appliques connaissent un grand succès en France sous le Consulat et l’Empire, mais aussi à l’étranger.
Une paire d’appliques comparables, ornées d’un hibou, sont aujourd’hui conservées au Palais de Tsarskoe Selo, à côté de Saint-Petersbourg, témoignant du goût des Tsars russes pour les arts décoratifs français au XVIIIe et XIXe siècles.
Une autre paire similaire, également surmontée de hiboux, a été livrée pour la salle à manger du rez-de-chaussée de l’hôtel de Beauharnais à Paris, propriété d’Eugène de Beauharnais, fils de l’impératrice Joséphine et vice-roi d’Italie en 1805. Ces appliques sont toujours conservées dans cet hôtel, qui est depuis 1815 la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris.
Une troisième paire d’appliques, identiques aux précédentes, ornaient la chambre à coucher de l’hôtel particulier parisien de Gustave Duval en 1925, et sont aujourd’hui illustrées dans l’ouvrage de Paul Marmottan sur l’architecture et les décors d’intérieur de style Empire (P. Marmottan, Le style Empire, Architecture et décors d’intérieurs, Tome III, Paris, 1925, p. 27-28).
Une paire d'appliques du même modèle, attribuée à Jean-Pierre de Lancry, a été vendue chez Christie's à Londres le 9 décembre 2004, lot 86.
Deux paires d'appliques comparables, également attribuées à Jean-Pierre de Lancry, ont été vendues chez Christie's, l'une à Londres le 8 février 2024, vente Philip Hewat-Jaboor, lot 157 ; et l'autre à New York, du 5 au 19 novembre 2021, lot 126.