Cette sanguine de Gabriel-François Doyen, proche de l’écriture graphique de François Boucher, rappelle également, par son énergie foisonnante, les grands décors baroques, romains et napolitains, admirés par l’artiste durant son séjour en Italie. Sans doute réalisée entre 1787 et 1792, le sujet fait écho au tableau perdu de Doyen représentant une Assomption de la Vierge, mentionné en 1793 par Denis Pierre Jean Papillon de la Ferté (1727-1794), intendant des Menus-Plaisirs du roi à cette époque (M. Sandoz, Gabriel-François Doyen, Paris, 1975, p. 49).