Details
Sur piédouche orné d'une frise d'enroulements, le corps de forme cylindrique, l'anse fondue d'un terme féminin, l'appui-pouce en forme de singe accroupi, le couvercle à charnière légèrement bombé orné d'une prise balustre, l'ensemble finement gravé à l'eau forte d'enroulements de style mauresque; poinçons sur le fond: ville, maître-orfèvre et striche
H. 12,5 cm. (5 in.)
429 gr. (13 oz. 15 dwt.)
Provenance
Dr. Alfred Pringsheim (1850-1941), Munich, 1905 (cit. in M. Rosenberg).
Confisqué par les autorités nazies le 21 novembre 1938 dans le cadre de la collection Pringsheim.
Vendu au Bayerisches Nationalmuseum, Munich, en 1941 (N° 41/181).
Transféré par le Bayerisches Nationalmuseum au Centre principal de collecte à Wiesbaden en 1946.
Restitué aux héritiers du Dr Alfred Pringsheim le 16 juin 1951.
Bulgari, Rome, 1975.
Fritz et Sabine Payer, puis par descendance.
Literature
M. Rosenberg, Der Goldschmiede Merkzeichen (Band 1), Frankfurt am Main, 1922, p. 38, No 349/ 123(d).
L. Seelig, Journal of the History of Collections, 'The Art Collection of Alfred Pringsheim (1850–1941)', vol. 29, Issue 1, 1 March 2017, pp. 161–180, fig. 15.
H. Seling, Die Kunst der Augsburger Goldschmiede 1529-1868, Verlag CH Beck, Munich, 2007, p. 81, No 664-d.
FURTHER DETAILS
A GERMAN SILVER-GILT TANKARD
MARK OF ULRICH SCHÖNMACHER, AUGSBURG, 1559-1585
Tapering cylindrical, with demi female figure scroll handle and crouching monkey thumbpiece, the hinged slightly domed cover with baluster finial, finely etched and engraved overall with Moresque style scrolls; marks on base: town, maker and assay scrape

This tankard uses etched decoration of arabesques typical of the Italianate styles and Renaissance ornamental vocabulary which Schönmaker also used on a cup and cover dated circa 1570 and in the collection of the Victoria and Albert Museum, London (Acc. no. 77-1866.).

The wealthy mathematician and university professor Alfred Pringsheim (1850–1941) owned one of Germany’s most important private collections of Renaissance art, particularly notable for its majolica and silver, assembled between 1880 and the First World War.
This collection was displayed on open shelves and in niches built into the wood-panelled walls of the dining room in his Neo-Renaissance-style home in Munich. The tankard is visible on one of the shelves in a photograph dated around 1916 (see L. Selig, op. cit., p. 172, fig. 15).

In the 1920s, Pringsheim sold several pieces following a re-evaluation of his collection and a growing desire to focus on German Renaissance silver. He also had to manage financial pressures caused by inflation and poor investments. In 1923-24, he sold the entire contents of a display case to fund a cycle of Gustav Mahler symphonies conducted by his son Klaus in Berlin. He also sold several items to the industrialist Heinrich, Baron Thyssen-Bornemisza.

In 1938, his collection included this tankard was seized by the Nazis and incorporated into the holdings of the Bayerisches Nationalmuseum in 1941. After the war, it was restituted to his heirs in 1951.
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Lot Essay

Schönmaker utilise pour la décoration de ce tankards des arabesques gravé à l'eau forte typiques des styles italiens et du vocabulaire ornemental de la Renaissance, qu'il a également utilisé sur une coupe et son couvercle datant d'environ 1570 et conservée dans la collection du Victoria and Albert Museum de Londres (n° d'acc. 77-1866).

Le riche mathématicien et professeur d’université Alfred Pringsheim (1850–1941) possédait l’une des plus importantes collections privées d’art de la Renaissance en Allemagne, particulièrement de majoliques et d’orfèvrerie, constituée entre 1880 et la Première Guerre mondiale.
Cette collection était exposée sur des étagères ouvertes et dans des niches encastrées dans les boiseries de la salle à manger de sa demeure de style néo-renaissance à Munich. Ce tankard est visible sur une des étagères dans une photographie datée d’environ 1916 (voir L. Selig, op. cit, p. 172, fig. 15).

Dans les années 1920, Pringsheim vendit plusieurs pièces suite après une re-évaluation de sa collection et un désir de se consacrer à l'orfèvrerie allemande de la Renaissance. Il devait aussi manager ses finances affectées par l'inflation et de mauvais investissements. En 1923-24, il vendit aussi tout le contenu d'une vitrine pour financer un cycle de symphonies de Gustav Mahler, dirigé par son fils Klaus à Berlin. Il vendit enfin plusieurs pièces à l’industriel Heinrich, baron Thyssen-Bornemisza.
En 1938, sa collection, dont ce tankard, fut spoliée par les nazis et intégrée en 1941 aux collections du Bayerisches Nationalmuseum. Après la guerre, elle fut restituée à ses héritiers en 1951.

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