Fiona Pardington is one of New Zealand's most internationally distinguished photographers. It has been said that her work has been consistently concerned with 'emotion and affect'. From early work addressing gender, sexuality and representation, she turned to the museum context, to a kind of still life that paradoxically animated and empowered historic artefacts such as tiki. These iconic anthropomorphic ornaments, made from pounamu (jadeite) have long been reproduced as souvenirs for tourists, but these museum pieces emerge as potent ancestral embodiments in large-scale photographs, as do life-casts made during French voyages of exploration from the first half of the nineteenth century. These works have conceptual depth, as reappropriations, but also as palpable, almost monumental affective presences.
Dr Fiona Pardington is the first New Zealand artist to have been made a Knight of the Order of Arts and Letters (Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres) by the French Government. She also has a Laureate award from the Musée du Quai Branly, Paris and a suite of her heitiki prints is in the Quai Branly collection.
For the past decade her practice has focused on still-life photography recording Museum taonga (Māori ancestral treasures) and other historic objects such as hei tiki (greenstone pendants) and the now extinct huia bird. In these works, she brings to a contemporary audience an awareness of traditional and forgotten objects. Pardington is renowned for her ability to breathe life force back into these objects and to raise global awareness of the importance of conservation. She interrogates death and celebrates collecting and preservation.
A survey exhibition A Beautiful Hesitation, with an accompanying publication, profiling 30 years of her practice toured New Zealand in 2015-15.
Pardington is of Maori (Ngāi Tahu, Kati Mamoe and Ngāti Kahungunu) and Scottish (Clan Cameron of Erracht) descent. She holds a Doctorate in Fine Arts from the University of Auckland. She has received many fellowships, residencies, awards and grants dating back to the Moët et Chandon Fellowship in France in 1991-92 and been included in many international exhibitions and biennales.
The Pressure of Sunlight Falling, a series of photographs of life casts made by medical scientist and phrenologist Pierre Dumoutier during one of French explorer Jules Dumont d'Urville's South Pacific voyages from 1837 to 1840 was shown in the exhibition Oceania in London and Paris in 2018 and one remaining work is included in the Christies exhibition. A work from her most recent project, Tiki: Orphans Of Māoriland is also included. This body of work features faux hey-tiki from the Welcome Collection in London.
Fiona Pardington est l’une des photographes néo-zélandaises les plus célèbres au monde. On dit de son travail qu’il traite toujours « d’émotion et d’affect ». Après de premières œuvres abordant les questions de genre, de sexualité et de représentation, elle s’est intéressée au contexte muséal avec un style de nature morte qui, paradoxalement, insufflait de la vie et du pouvoir à des artefacts historiques tels que les hei-tiki. Ces ornements anthropomorphiques emblématiques fabriqués en pounamu (jadéite) sont depuis longtemps reproduits sous la forme de souvenirs destinés aux touristes, mais dans les photographies grand format de Fiona Pardington, ces pièces de musée deviennent de puissantes incarnations ancestrales, tout comme les moulages de bustes réalisés pendant les expéditions françaises de la première moitié du XIXe siècle. Ces œuvres possèdent une profondeur conceptuelle en tant que réappropriations, mais aussi comme présences affectives palpables et presque monumentales.
Fiona Pardington est la première artiste néo-zélandaise à avoir été faite Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Elle a également été résidente du musée du quai Branly à Paris, qui possède l’une de ses séries photographiques de hei-tiki.
Depuis dix ans, Fiona Pardington se consacre principalement à la photographie de nature morte. Dans le cadre de sa résidence au musée du quai Branly, elle a photographié des taonga (trésors ancestraux maoris), d’autres objets historiques comme des hei-tiki (pendentifs en néphrite) et des spécimens de l’oiseau Huia, une espèce disparue. Ces œuvres permettent au public contemporain de découvrir des objets traditionnels oubliés. Fiona Pardington est réputée pour sa capacité à leur réinsuffler de la force vitale et à sensibiliser les consciences sur l’importance de la préservation, une démarche qui lui permet d’interroger la mort tout en célébrant les activités de collection et de conservation.
Accompagnée d’un catalogue d’exposition, la rétrospective itinérante A Beautiful Hesitation revenant sur les trente ans de carrière de l’artiste a voyagé à travers toute la Nouvelle-Zélande en 2015 et 2016.
Fiona Pardington est d’origine maorie (Ngāi Tahu, Kati Mamoe et Ngāti Kahungunu) et écossaise (clan Cameron d’Erracht). Elle possède un doctorat en arts plastiques de l’université d’Auckland. Depuis sa bourse de recherche Moët & Chandon en France en 1991-1992, elle a bénéficié de nombreuses autres bourses, résidences et récompenses. Son travail a été présenté dans un grand nombre d’expositions et de biennales internationales.
The Pressure of Sunlight Falling, une série photographique sur les moulages de bustes réalisés par le chercheur en médecine et phrénologiste Pierre Dumoutier pendant l’une des expéditions de l’explorateur français Jules Dumont d’Urville dans le Pacifique sud entre 1837 et 1840, a été présentée dans le cadre de l’exposition Oceania à Londres et à Paris en 2018. L’une de ces photographies est incluse dans l’exposition de Christie’s. De plus, une œuvre issue de Tiki: Orphans Of Māoriland, son projet le plus récent autour des faux hey-tiki de la Wellcome Collection à Londres, est également incluse.