La femme 100 têtes. Paris : Éditions du Carrefour, 1929

ERNST, Max (1891-1976). La femme 100 têtes. Paris : Éditions du Carrefour, 1929.

Exemplaire n° 1 sur Japon, dans une reliure à 100 têtes de femmes signée Leroux.
Premier roman-collage de Max Ernst, précédé d'un long "avis au lecteur" signé André Breton qui prédit : "(...) La Femme 100 têtes sera, par excellence, le livre d'images de ce temps où il va de plus en plus apparaitre que chaque salon est descendu "au fond du lac" et cela, il convient d'y insister, avec ses lustres de poissons, ses dorures d'astres, ses danses d'herbes, son fond de boue et ses toilettes de reflets. Telle est, à la veille de 1930, notre idée du progrès que nous sommes heureux et impatients, pour une fois, de voir des yeux d'enfants, grands de tout le devenir, s'ouvrir comme des papillons au bord de ce lac tandis que pour leur émarveillement et le nôtre tombe le loup de dentelle noire qui recouvrait les cent premiers visages de la fée".

In-8 (248 x 187 mm). Édition originale. “Avis au lecteur" d’André Breton. Tirage limité à 1000 exemplaires, un des 15 exemplaires de tête sur Japon Impérial, celui-ci n° 1. Illustré de 148 collages de Max Ernst reproduits, dont un en couverture. Reliure signée de Georges Leroux, datée 1972 : box noir avec sur chaque plat en relief un anneau de box noir sur lequel court deux fois le nom de l’artiste en lettres calligraphiées dorées, sur le premier plat, de chaque côté du cercle marqué, sont positionnées 100 têtes de femmes en noir et blanc, dos lisse, lettres et tranches dorées, doublure et gardes de daim noir, couverture illustrée et dos conservés, chemise et étui.

Copy no. 1 on Japan, bound by Leroux.

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