En bronze ciselé et doré et placage d'ébène, représentant une allégorie de la Prudence, celle-ci tenant le serpent dans sa main gauche et un miroir dans sa main droite et adossée au cadran circulaire émaillé, le socle centré d'un mascaron et de guirlandes de laurier et rosaces, sur une base à entrelacs feuillagés
H. 36 cm. (14 in.) ; L. 29 cm. (11¹⁄₂. in.) ; P. 11 cm. (4¹⁄₃ in.)

Marie-Pierre de Cossé-Brissac (1925-2024), Paris.

Bibliographie comparative :
E. Ducamp (dir.), Pavlovsk, The Collections, Paris, 1993, p. 184, fig. 5.

A LOUIS XVI GILT-BRONZE LAND EBONY CLOCK DEPICTING THE DEATH OF CLEOPATRA, LAST QUARTER 18TH CENTURY

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La pendule a fait partie des collections de Marie-Pierre de Cossé-Brissac (1925-2024), agrégée de philosophie et écrivaine, fille de Pierre de Cossé, 12e duc de Brissac (1900-1993), et de Marie-Zélie dite May née Schneider (1902-1999).

Ce modèle d'horloge surnommé Pendule à la Petite Prudence, a été réalisée d'après un dessin d'Antoine Foullet (1710-1775). Reçu maître ébéniste en 1749, il est spécialisé en caisses de pendules et de régulateurs. Ce dessin est reproduit dans le Recueil de dessins. Modèles de pendules, réalisé entre 1755 et 1780, conservé dans le fonds Jacques Doucet de l'INHA, à Paris. Elle y est décrite de la manière suivante : 34 - Pièce de Bureau, petite prudence, Foulet.

Plusieurs pendules comparables sont aujourd'hui répertoriées. Notons une pendule similaire conservée dans les collections du musée du Louvre, à Paris (inv. OA 6625). Une autre est répertoriée dans la chambre du « Grand-Duc », au palais de Pavlovsk, à Saint-Pétersbourg (inv. 1389 – IV).