Details
JEAN-AUGUSTIN MASSARY D'ARMANCOURT (PARIS 1736-1811)
Portrait en buste de l’actrice Pierrette Hélène Pinet (1740- 1782), mademoiselle d'Epinay en Diane
pierre noire, sanguine et craie blanche, estompe
52 x 43,5 cm (2012 x 1718 in.)
Provenance
Collection Romagnesi collection (d’après Chennevières).
Marquis Charles-Philippe de Chennevières (1820-1899), Paris (L. 2073); sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 4-7 avril 1900, partie du lot 100 (adjugé 50 francs à Roblin).
Baron Roger de Portalis (1841-1912); sa vente, Paris, 2-3 février 1911, lot 28 (adjugé 155 francs).
Georges Bougarel; sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 13-15 novembre 1922, lot 74 (adjugé 1120 francs).
Maurice Stern (1888-1962), 5 Avenue George V, Paris ;
Puis par descendance dans la famille.
Literature
L.-A. Prat, L. Lhinares, La collection Chennevières, Paris, 2007, n° 1221.
E. Dacier, Gabriel de Saint Aubin, peintre, dessinateur et graveur (1724-1780), Paris, 1931, t.II, n° 405.
FURTHER DETAILS
JEAN-AUGUSTIN MASSARY D'ARMANCOURT (1736-1811), PORTRAIT OF THE ACTRESS PIERRETTE HELENE PILET IN THE GUISE OF DIANA, BUST-LENGTH, BLACK, RED AND WHITE CHALK

Having joined the Comédie Française in 1761, the actress Pierrette Hélène Pinet, portrayed here, mainly took on the roles of lovers in comedies and confidantes in tragedies. Little is known about the work of her portraitist, Jean-Augustin Massary d'Armancourt, other than that he had a Parisian career as a miniaturist after being admitted to the Académie de Saint Luc in 1761. His close links with Freemasonry and its system of symbols shed a singular light on his choice to depict the actress in the guise of Diana, crowned with a crescent moon.
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Lot Essay

Entrée à la comédie française en 1761, l’actrice Pierrette Hélène Pinet, portraiturée ici, endosse principalement des rôle d’amoureuses de comédie et de confidentes de tragédie. Peu de choses sont connues sur l’œuvre de son portraitiste, Jean-Augustin Massary d’Armancourt, sinon qu’il eut une carrière parisienne de miniaturiste après sa réception à l’Académie de Saint Luc en 1761. Ses relations étroites avec la franc-maçonnerie et son système de symboles ne sont pas sans jeter une lumière singulière sur son choix de représenter l’actrice sous les atours de Diane, couronnée d’un croissant de lune. Le dessin a appartenu à la prestigieuse collection du marquis de Chennevières (Prat, Lhinares, op. cit., n° 1221).

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