詳情
Victor Brauner (1903-1966)
Sans titre
signé et daté ‘VICTOR BRAUNER 19.7.1945.’ (en bas à droite)
cire à l'encaustique, huile et plume et encre sur isorel
65 x 50 cm.
Peint le 19 juillet 1945

signed and dated ‘VICTOR BRAUNER 19.7.1945.’ (lower right)
encaustic wax, oil and pen and ink on Masonite
2558 x 1958 in.
Painted on 19 July 1945
來源
René Rassmussen, Paris.
Don de celui-ci au propriétaire actuel.
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Samy Kinge a confirmé l'authenticité de cette œuvre.

“La période de la guerre est d'autant plus importante qu'elle est un moment de renouvellement des techniques employées par le peintre. L'utilisation de cire et d'objets du quotidien, de cailloux ou de fils de métal, témoigne d'une prédilection pour les matériaux pauvres qui sont l'apanage de celui qui n'a rien. Toutefois, cette contrainte est une aventure poétique inattendue dont Brauner a conscience qu'elle entre en résonance avec ses lectures et ses centres d'intérêt. Il l'écrit à André Breton dès qu'il lui est possible de l'en informer: 'J'ai aussi trouvé un nouveau procédé, dessin à la bougie [...]. Ne trouvant plus de toile à peindre, ai employé de la cire d'abeille comme fond à mes tableaux qui porteront l'inscription: ce tableau craint la chaleur, à garder et à regarder dans l'ombre, la cire, lien très important dans toute la magie et la science talismano-pantaculaire.' »
F. Flahutez, cité in Victor Brauner, Je suis le rêve. Je suis l’inspiration., cat. exp., Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Paris, 2020, p. 170.

"Ces œuvres relèvent de l'invention du 'dessin à la bougie' que l'artiste, contraint à la clandestinité, élabore pendant l'été 1943. La cire devient le matériau magique de l'œuvre peint sur toile, papier, carton ou bois, où naissent des figures totémiques issues de textes ésotériques. Cette technique, de l'ordre de la révélation, procède par différentes couches de cire, recouvertes d'encre ou d'huile, que l'artiste gratte avec un objet pointu autorisant incisions, grattages et épaisseurs.” (cité in op. cit., p. 222.

“The wartime period is all the more important, as it was a time when the painter updated the techniques he used. The use of wax and everyday objects, stones, and metal wire, reflects a predilection for the poor materials that are the prerogative of those who have nothing. However, this constraint is an unexpected poetic adventure, which Brauner is fully aware of, that resonates with his readings and his interests. He wrote to André Breton as soon as he was able to tell him: 'I also discovered a new process, candle drawing [...]. No longer finding canvas to paint on, I used beeswax as a background for my paintings, which will bear the words: this painting fears the heat, it is to be kept and viewed in the shadows, wax, that most important link in all magic and talisman-pantacular science.'”
F. Flahutez, quoted in Victor Brauner, Je suis le rêve. Je suis l’inspiration., exh. cat., Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Paris, 2020, p. 170.

“These works form part of the invention of 'candle drawing' that the artist, forced into hiding, developed during the summer of 1943. Wax became the magical material of the works, painted on canvas, paper, cardboard and wood, upon which totemic figures from esoteric texts are born. This technique, a kind of revelation, is produced with various layers of wax, covered with ink or oil, which the artist scraped with a pointed object, allowing for incisions, scrapings and thicknesses. (quoted in op. cit., p. 222.)
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