François Tiron (1680-1734) est issu d’une dynastie d’orfèvres, le fils de Jean Tiron (av. 1654-1712), « maître fondeur en sable, or et argent ». Il est reçu maître en 1707, demeurant rue Sainte-Anne, et insculpe son poinçon, cautionné par Jean de Villeclerc.
Les tabatières par cet orfèvre sont rares, probablement parce qu'elles ont été victimes des changements de mode et fontes, courantes jusqu'au XIXe siècle. Cette tabatière est typique des créations de l'époque, c’est à dire toute en or pour les plus importantes et de forme cartouche plate.