Details
En bronze ciselé et doré, en porcelaine blanc de Chine et biscuit émaillé turquoise, Chine, dynastie Qing, époque Kangxi (1662-1722), le cadran dans un médaillon en partie ajouré, le mouvement portant l'inscription 'Hands', les aiguilles en acier bleui, surmonté d’un temple chinois, reposant sur le toit d’un second temple flanqué d'un escalier formant tiroir, animé de Boudai, Guanyin et de deux adorants
H. 44 cm. (1712 in.) ; L. 25 cm. (10 in.) ; P. 22 cm. (834 in.)
Provenance
Vente Sotheby’s, New-York, 18 novembre 2011, lot 148.
Literature
E. Niehüser, French Bronze clocks, 1700-1830, Atglen, 1999, p. 201 (ill.)
G. et A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises, de Louis XIV à l'Empire, Milano, 1991, p. 103
A. Forray-Carlier et M. Kopplin (dir.), Les secrets de la laque française, Le vernis Martin, Paris, 2014, pp. 132-133.
FURTHER DETAILS
A LOUIS XV GILT-BRONZE, WHITE AND TURQUOISE CHINESE PORCELAIN PAGODA CLOCK, CIRCA 1740
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Lot Essay

Cette pendule est le témoin du goût pour l’Orient qui se développe à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Les objets et porcelaines importés de la Chine et du Japon sont transformés pour répondre aux demandes des commanditaires européens. La figure du marchand-mercier prend alors une place de premier ordre. Pour répondre aux souhaits de sa luxueuse clientèle, ce commerçant coordonne la création des pièces de mobilier et des objets d’art en faisant intervenir différents savoir-faire. Pour une pendule de ce type, le marchand-mercier fait appel à divers artisans qui conçoivent et fabriquent la structure de bronzes dorés. Un horloger et un fournisseurs de porcelaines chinoises sont également sollicités. La pièce ouvragée est confiée au marchand-mercier qui assure la livraison.

Notre pendule est un modèle appelé « à la pagode ». Au milieu du XVIIIe siècle, les chinoiseries architecturales sont très appréciées, notamment comme agrément de jardin. Ce goût pour l’architecture chinoise se développe d’abord en Angleterre, puis en France. Plusieurs ornemanistes reprennent le motif de la pagode chinoise, qu’ils intègrent dans leurs recueils. Notons notamment les motifs de William Halfpenny, New Designs for Chinese Temples, en 1750 (Metropolitan Museum of New York, inv. 39.104.1), Thomas Chippendale, The Gentleman and Cabinet-maker’s Director, en 1754 (Victoria and albert Museum, Londres, inv. D.759-1906), et enfin, William Matthias Darly et George Edwards, Imperial Retreat for Angling, en 1759 (Victoria and albert Museum, Londres, inv. 29347:4). En France, Jean Pillement propose de nombreux dessins inspirés de l’Extrème-Orient, comme dans son Recueil de différents panneaux chinois, vers 1760-1770.

Autant de dessins qui serviront de modèles et de sources d’inspiration à la création d’objets d’art et à la diffusion du goût pour la Chine. C’est le cas de notre pendule, mais également d’autres objets scientifiques, comme un baromètre dit « en forme de pavillon chinois » conservé au Musée des Arts Décoratifs de Paris (inv. 2008.95.1).

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