Lot 112
Lot 112
ANCIENNE COLLECTION DE MONSIEUR ET MADAME MUNICH, COUPLE D'AMATEURS ÉCLAIRÉS
ATTRIBUÉ À JEAN-MICHEL PICART (VERS 1600-1682)

Corbeille de pêches et de raisins

Price Realised EUR 15,120
Estimate
EUR 15,000 - EUR 25,000
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ATTRIBUÉ À JEAN-MICHEL PICART (VERS 1600-1682)

Corbeille de pêches et de raisins

Price Realised EUR 15,120
Price Realised EUR 15,120
Details
ATTRIBUÉ À JEAN-MICHEL PICART (VERS 1600-1682)
Corbeille de pêches et de raisins
huile sur toile
41,5 x 56 cm (1613 x 22 in.)
Provenance
Collection M., Paris, dès 1974 (selon M. Faré, 1974, op. cit. infra).
Vente anonyme, Drouot-Richelieu, Paris, 24 juin 2005, lot 35 (comme 'attribué à Jean-Michel Picart').
Vente anonyme, Drouot-Richelieu, Paris, 23 juin 2006, lot 277 (comme 'attribué à Jean-Michel Picart').
Collection particulière de la région parisienne.
Literature
T. Crombie, 'Landscape, Portrait, Still life, in current old master exhibitions', Apollo, novembre 1962, LXXVI, 9, p. 706 (comme 'Louise Moillon').
M. L. Hairs, Les peintres flamands de fleurs au XVIIe siècle, Bruxelles, 1965, p. 257 (comme 'Jean-Michel Picart').
M. Faré, Le grand siècle de la nature morte en France. Le XVIIe siècle, Fribourg-Paris, 1974, p. 94 (comme 'J. M. Picart'), reproduit en noir et blanc.
E. Greindl, Les peintres flamands de nature morte du XVIIe siècle, Sterrebeek, 1983, p. 373 (comme 'Jean-Michel Picart'.
C. Wright, The French Painters of the Seventeenth Century, Boston, 1985, p. 241 (comme 'Jean-Michel Picart').
D. Alsina, Louyse Moillon (Paris, vers 1610-1696). La nature morte au Grand Siècle. Catalogue raisonné, Dijon, 2009, p. 258, n°127 (comme 'J. M. Picart'), reproduit en noir et blanc p. 258, fig. CXXVIII.
Exhibited
Londres, H. Terry-Engell Gallery, Exhibition of fine paintings of the seventeenth century Dutch, Flemish and French schools, 6 novembre-15 décembre 1962, n°21 (comme 'Louyse Moillon').
FURTHER DETAILS
ATTRIBUTED TO JEAN-MICHEL PICART (CIRCA 1600-1682), A BASKET OF PEACHES AND GRAPES, OIL ON CANVAS

Born in Antwerp, Jean-Michel Picart (1600-1682) spent most of his career in Paris, maintaining throughout his career a taste for more restrained compositions in line with his northern counterparts, rather than his French contemporaries. Michel Faré (1913-1985) proposed this attribution as early as 1974, although the present painting had hitherto been commonly accepted as a work by Louise Moillon (1610-1696), due to an spurious inscription on the reverse (M. Faré, Le grand siècle de la nature morte en France. Le XVIIe siècle, Fribourg-Paris, 1974, p. 94). Faré likened this work to a composition with similar fruit, now in the Karlsruhe Museum (inv. no. 494). Still lifes with peaches are all evidence of a fruit that was particularly popular in the seventeenth century. Jean-Baptiste de La Quintinie (1626-1688), director of the fruit gardens of Louis XIV (1638-1715), cultivated no fewer than thirty-three different kinds for the monarch, declaring: ‘I know very well that peaches, when they have their natural goodness, are, so to speak, the precious manna of our gardens, and indeed, by all accounts, they are worth more than any seeded fruit’ (J. Vitaux, Le dessous des plats, Chroniques gourmandes, Paris, 2013, p. 47). Far from being a royal privilege, it was near Paris, in Montreuil, that the cultivation of peach trees developed, giving Parisians the opportunity to enjoy this juicy fruit. This delicate still life therefore both presents a snapshot of Parisian customs and follows in the footsteps of the Flemish masters.
Brought to you by
Bérénice VerdierAssociate Specialist
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Lot Essay

Né à Anvers, Jean-Michel Picart (1600-1682) effectua la plus grande partie de sa carrière à Paris, ne se départissant pas d’un style septentrional et d’un goût pour les compositions plus sobres que certains de ses contemporains. Michel Faré (1913-1985) proposa cette attribution dès 1974, alors que notre tableau était communément admis jusqu’ici comme étant une œuvre de Louise Moillon (1610-1696), en raison d’une inscription apocryphe au revers (M. Faré, Le grand siècle de la nature morte en France. Le XVIIe siècle, Fribourg-Paris, 1974, p. 94). Faré rapprochait ainsi notre tableau d’une composition aux fruits similaires, actuellement conservée au musée de Karlsruhe (no. inv. 494). Les natures mortes aux pêches sont autant de témoignages d’un fruit particulièrement prisé au XVIIe siècle. Jean-Baptiste de La Quintinie (1626-1688), directeur des jardins fruitiers de Louis XIV (1638-1715), en cultivait pas moins de trente-trois sortes différentes pour le monarque, tout en déclarant : 'Je sais bien que les pêches quand elles ont leur bonté naturelle, sont pour ainsi dire, la manne précieuse de nos jardins et en effet d’un aveu général, elles valent mieux qu’aucuns fruits à pépins' (J. Vitaux, Le dessous des plats. Chroniques gourmandes, Paris, 2013, p. 47). Loin d’être un privilège royal, c’est à proximité de Paris, du côté de Montreuil, que se développa la culture des pêchers donnant l’occasion aux parisiens de pouvoir apprécier ce fruit juteux. Cette délicate nature morte capture donc un instantané des mœurs des Parisiens, en suivant la quiétude des maîtres flamands.

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