Élève de Coignet (1794-1880) et de Roqueplan (1803-1855), Théodore Frère (1814-1888) a été un des rares artistes français à peindre certaines villes plus reculées d’Orient comme Beyrouth ou Palmyre. Présent au Salon dès 1834, c’est à partir de 1839 qu’il expose des scènes orientalistes, genre auquel il restera fidèle toute sa vie durant. Ses talents lui permettront de se faire remarquer en Égypte, où il devint peintre officiel du gouvernement, et même honoré par ce dernier du titre de Bey. Sur place il eut tout le loisir d’admirer ces paysages extraordinaires qu’il restituait avec exactitude dans une palette faite 'd’or, d’argent et d’azur' comme disait Théophile Gautier (1811-1872) à propos des effets de lumière du peintre (voir L. Thornton, The Orientalists, Painter-Travelers 1828-1908, Paris, 1983, p. 52). Notre tableau, comme la peinture du même sujet passée en vente chez Christie's (voir vente anonyme, Christie's, Londres, 18 juin 1998, lot 200), aujourd'hui au musée d'Art Dahesh (New York, Along the Nile at Gyzeh) témoignent de sa maîtrise à capturer la lumière et cette fameuse 'morsure de l’aube' aux effets de contre-jour avec les pyramides de Gizeh.
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Le tableau est sur sa toile d'origine. La toile s'est légèrement déchirée au niveau des clous sur le châssis sur le côté droit. Le tableau est encrassé, jauni. Nombreuses salissures brunes sur la surface de la toile. On constate à l'oeil nu un petit manque en bas à gauche causé par l'accumulation de scrupules. A l'oeil nu, on constate de légers et très ponctuels repeints dans le groupe de palmiers au centre et au-dessus dans le ciel ayant légèrement viré. A l'UV, on constate des retouches ponctuelles dans les bruns (arbres de gauche) et au niveau des bruns dans la partie inférieure. Le tableau est sous un fin vernis ancien. Dans un cadre en bois doré avec un cartouche 'Th. FRÈRE', une étiquette 'H.C.' et une étiquette '977' (approx. 109 x 149 x 13 cm).
English
The canvas is unlined. Where the canvas is nailed to the right stretcher bar, there is a small tear. The painting is under a slightly yellowed varnish that carries some dirt. There are scattered patches of brown dirt to the paint surface. In natural light a small loss can be seen at lower left, caused by the build up of dust to the reverse behind the stretcher. There is some very minor scattered retouching in the palm trees to the centre and above them in the sky, which has slightly discoloured. Examination under UV light reveals some scattered retouching in the trees to the left and in the browns in the lower portion of the composition. The whole is under un even varnish.